CHAPITRE X

La tempête avait été très violente ; si violente qu’elle avait traversé les Heller en un jour et enseveli les Domaines sous la neige. Tandis que les vents hurlaient à sa fenêtre, Léonie avait pensé un moment que c’était elle qu’ils cherchaient, pour se venger qu’elle ait arraché les étrangers à leurs griffes. Maintenant, le calme était revenu, mais le jardin de la Tour de Dalereuth était enseveli sous une épaisse couche de boue et de neige fondue, et les fleurs émergeaient à peine de leurs gousses protectrices.

Fiora, pensant à sa promesse, partit à la recherche de son arrogante protégée, suivant ses pensées superficielles jusqu’au jardin.

Léonie était venue au jardin, qui pourtant n’était pas très agréable pour l’heure. Cette fois, la tempête n’était pas de son fait, et fidèle à sa promesse, elle n’était pas intervenue dans son déroulement. C’était une expérience dérangeante – le désir de changer quelque chose, sachant qu’elle ne le pouvait pas, qu’elle ne l’osait pas. Elle était donc venue au jardin, non pour admirer son œuvre, mais pour regarder les dégâts qu’elle aurait pu prévenir, si on le lui avait permis. Elle tripotait distraitement les cordes de la balançoire quand Fiora, secouant avec soin la boue de ses souliers, la trouva.

— Tu seras sans doute contente d’apprendre que l’équipe de secours d’Aldaran a retrouvé tes étrangers, dit-elle.

Léonie tourna vers elle des yeux brillants d’intérêt.

— C’est tout ce qu’on t’a dit ? demanda-t-elle.

Fiora sourit, amusée de sa curiosité.

— Il s’agit d’une demi-douzaine d’hommes et de femmes qui s’étaient mis à l’abri dans l’ancien refuge entre Aderes et Alaskerd. Ils doivent venir de très loin, mais ils semblent inoffensifs. Le technicien des relais dit qu’ils connaissent certaines anciennes chansons des montagnes.

Cela ne fit qu’aiguiser la curiosité de Léonie.

— Pourquoi dis-tu qu’ils doivent venir de très loin ?

— Je ne sais pas ; c’est ce que le messager m’a dit, répondit Fiora, le front plissé de perplexité, car c’était en effet très étrange. Ils sont bizarres ; attends que je réfléchisse, car il m’a dit autre chose qui confirmerait ses paroles. Ah, il a dit qu’ils semblent ne rien savoir de nos coutumes. Ils ne parlent ni le casta ni le cahuenga, même s’ils connaissent certaines vieilles chansons, alors c’est peut-être pour ça qu’il a dit qu’ils venaient de très loin. Ou peut-être à cause de leurs vêtements et de leurs coutumes. Les femmes pourraient être des Renonçantes ou quelque chose d’approchant, car elle portait des pantalons et certaines, des boucles d’oreilles ; pourtant, comme elles voyagent avec des hommes, elles ne peuvent pas être des Renonçantes ordinaires.

Elle secoua la tête, cherchant à se rappeler autre chose.

— Je suis d’accord avec le technicien des matrices qui m’a parlé d’eux. Ils sont très étranges. Je n’en sais pas plus.

Léonie se frictionna les tempes, puis murmura distraitement :

— Je suis sûre qu’ils viennent des lunes.

Fiora secoua la tête.

— Je sais que tu me l’as dit la nuit où tu as appris leur présence – et tu as eu raison sur tout le reste – mais cela, Léonie, dépasse les bornes de la crédulité. Comment serait-ce possible ? Tu sais parfaitement qu’aucun humain ne peut vivre sur les lunes.

Bien qu’elle n’ait pas prononcé ces paroles à l’intention de Fiora, Léonie se sentit obligée de les défendre.

— Je ne sais pas comment je le sais, dit Léonie, têtue, mais je le sens.

— Eh bien, pourquoi pas, dit Fiora, absolument pas convaincue mais voulant éviter une discussion.

Léonie fronça les sourcils, mais retint sa langue.

— Je reconnais que ce qu’on m’a dit ne correspond à aucun peuple que je connaisse. Même les Séchéens ou les sauvages des montagnes ne parlent pas des langues que personne ne comprend – et ils ne s’habillent pas et n’agissent pas comme ces gens.

— Alors, ils pourraient très bien venir des lunes, rétorqua Léonie. Nous ne connaissons aucun peuple auquel ils pourraient appartenir ! Ce ne sont sûrement pas des chieri – alors, d’où penses-tu qu’ils viennent ?

Fiora haussa les épaules.

— Personnellement, je pense qu’ils pourraient venir d’au-delà des montagnes, là où nous avons toujours cru qu’il n’y avait que des déserts glacés. Peut-être même d’au-delà du Mur Autour du Monde. Oui, si les anciens contes disent vrai, ils pourraient venir du royaume des fées. Mais cela ne nous concerne pas ; ils ont été accueilli par des gens d’Aldaran, et peut-être même par Monseigneur et Dame Aldaran eux-mêmes. Nous ne savons pas qui ils sont, et il ne sert à rien de faire des suppositions. Si leur présence nous regarde, nous le saurons bien assez tôt.

Elle fit une pause, puis reprit, comme à regret.

— En tant qu’Hastur, tu dois savoir que les Aldaran et le reste des Domaines ne s’aiment guère. Le Seigneur Kermiac d’Aldaran pourrait assez mal prendre nos questions. Il est sans doute plus politique d’admettre que ces étrangers sont des voyageurs égarés, jusqu’à ce qu’Aldaran choisisse de nous détromper.

— Comme tu voudras, dit Léonie, se promettant de communiquer aussi vite que possible avec Lorill, et de lui demander, ou peut-être à son père, le Seigneur Hastur, d’aller à Aldaran faire une enquête.

C’était absurde. S’il y avait à Aldaran des gens à ce point étranges, quelqu’un ne devait-il pas s’en occuper ? Quelle mouche piquait Fiora ? Elle n’avait donc aucune curiosité, aucune inquiétude au sujet de ces étrangers ?

Eh bien, Léonie s’y intéressait pour deux. Loin de penser, comme Fiora, qu’elles sauraient bien assez tôt, Léonie trouvait qu’à la Tour elles étaient si isolées de la vie des Comyn qu’elles ne sauraient peut-être rien avant qu’il ne soit trop tard…

Trop tard ? D’où lui venait cette idée ? Et trop tard pour quoi faire ? Pourtant, la présence de ces étrangers avait quelque chose de menaçant, quelque innocents qu’ils puissent paraître. Aussi menaçant que son pressentiment de danger venant des lunes.

Fiora, bien sûr, avait reçu certaines de ces pensées. Elle regarda Léonie, mal à l’aise, ses yeux aveugles semblant voir à travers elle.

— Tu es résolue à en savoir davantage sur ces gens, n’est-ce pas ?

— Je pense que c’est mon devoir, dit Léonie, têtue. Je ne suis pas encore complètement entraînée, mais tu as dit toi-même que mon laran est très puissant. Il m’a avertie de la présence de ces étrangers dans le refuge. Il m’avertit maintenant qu’ils nous apportent des troubles. Je ne sais pas lesquels, mais je me sens obligée de chercher.

Fiora soupira.

— Tu devrais t’en remettre à nous, Léonie. S’il y a quelque chose à faire, c’est certainement de notre ressort. Mais cela servirait-il à quelque chose de te demander de rester en dehors de tout ça ?

— À rien, dit Léonie avec un imperceptible sourire, pensant : Fiora commence à vraiment bien me connaître. Je n’ai pas honte de ma curiosité. J’ai eu raison trop souvent pour l’oublier. Et j’ai encore raison cette fois. Fiora veut que je pense d’abord aux autres – eh bien, c’est ce que je fais. Personne ne semble se soucier de ces gens, alors, c’est à moi de le faire. Tout ce que j’ai l’impression de devoir connaître… je trouverai le moyen de l’apprendre.

— Léonie, dit Fiora comme à regret, tu devrais savoir mieux que personne que le Conseil Comyn n’est pas dans les meilleurs termes avec le Domaine d’Aldaran. Nous ne savons absolument pas ce qui se passe dans les Heller. On dit qu’ils sont les seuls à ne pas respecter le Pacte. Et ils semblent penser, non seulement que nous ne savons pas ce qui se passe chez eux, mais que nous n’avons pas le droit de le savoir. Les gens des Heller sont dangereux, à peine supérieurs aux bandits. Je te demande d’être prudente.

— Si je manifeste de l’intérêt pour ce qu’ils font, ils sauront que leurs agissements ne nous sont pas indifférents, dit Léonie. Ils sauront que nous avons le droit de savoir ce qui se passe dans les montagnes. Ils sauront que ce qu’ils font dans les châteaux montagnards est observé et analysé.

Elle releva orgueilleusement le menton.

— Je suis une Hastur. Tu me dis que je dois m’intéresser aux gens des Domaines – eh bien, c’est ce que je fais. Il est de mon devoir de les protéger, et il me semble que c’est une des façons de le faire.

Fiora soupira sans répondre, non par indifférence, mais parce qu’elle ne souhaitait pas donner un ordre auquel Léonie désobéirait aussitôt.

Elle n’avait pas menti à Léonie ; la Gardienne d’Aldaran lui avait souvent laissé entendre que le Seigneur Kermiac n’approuvait pas que le Conseil se mêle de ses affaires. À sa connaissance, il y avait toujours eu du sang entre les Heller et les Plaines, depuis que la Tour de Dalereuth existait. Personne ne connaissait l’origine de cette longue animosité, et elle se demandait souvent si elle ne remontait pas plus loin que Varzil-le-Bon et le Pacte. Seul Aldaran n’avait pas signé le Pacte qui interdisait à tout homme une arme de portée plus longue qu’une épée. En conséquence, et bien qu’ils aient cessé eux-mêmes d’utiliser les armes mortelles qui avaient provoqué l’institution du Pacte, les Seigneurs des autres Domaines avaient considéré Aldaran comme, un Domaine hors-la-loi à partir de ce jour. Pour leur part, les Seigneurs d’Aldaran étaient fiers de leur splendide isolement, et ne traitaient avec les Domaines que par des intermédiaires : commerçants, Renonçantes et techniciens des Tours. Encore n’était-ce pas toujours facile dans ce dernier cas, car Aldaran peuplait sa Tour de gens à lui, et les nombreux Comyn des autres Tours avaient du mal à travailler avec ceux d’Aldaran sans une certaine animosité. Bien sûr, depuis que Fiora était Gardienne de Dalereuth, le problème ne s’était pas posé. Elle n’était pas Comyn et n’avait aucun de leurs préjugés. Elle communiquait et travaillait avec ceux d’Aldaran aussi facilement qu’avec ceux d’Arilinn. Mais Léonie… un seul contact avec ses pensées arrogantes, et la Gardienne d’Aldaran fermerait les relais plutôt que d’avoir affaire à elle. Fiora le savait par expérience ; elle avait vu un Ardais provoquer un incident semblable à Arilinn. Et il avait fallu beaucoup de persuasion de la part des roturiers pour convaincre Aldaran de se rouvrir à eux.

Retournant à la Tour, elle se demanda si Léonie lui poserait finalement des problèmes insolubles. C’était la première fois que la Gardienne de Dalereuth craignait de ne pas être à la hauteur d’une situation. C’était nouveau pour Fiora, et pas particulièrement agréable. Elle pensa : Je n’ai pas plus l’habitude de l’incertitude que Léonie – et je suis beaucoup moins habituée à la défaite.

Peut-être que si je l’occupe et la fatigue assez… Oui, c’est sans doute la solution. Depuis le début, elle désire participer pleinement au travail de la Tour, et elle en a les capacités. Pour le moment, elle est encore trop entêtée et inexpérimentée pour travailler dans le cercle, mais elle peut certainement travailler dans les relais et libérer quelqu’un de plus expérimenté pour autre chose. Et si elle travaille jusqu’à la limite de ses forces… elle ne pensera plus qu’à dormir ; et elle n’aura pas l’occasion de causer des problèmes en se mêlant de ce qui ne la regarde pas.

 

Léonie n’eut pas le loisir de penser aux étrangers durant le reste de la journée. Elle apprit son affectation dès qu’elle rentra à la Tour, ce qui la surprit et l’enchanta. Fiora avait décrété qu’elle avait la puissance nécessaire pour faire un vrai travail de technicienne des matrices. Pour la première fois, elle fut autorisée à prendre place dans les relais, pour recevoir les messages arrivant des autres Tours.

Tâche astreignante et fatigante, mais assez nouvelle pour maintenir son intérêt en éveil. Fiora passa une ou deux fois pour l’observer ; Léonie attendait une réaction ou une critique, mais la Gardienne se contenta de hocher la tête et alla vaquer à d’autres tâches. Finalement, quelqu’un vint la relever ; elle s’aperçut alors qu’elle mourait de faim et ne pensait qu’à manger, de sorte qu’il faisait nuit depuis longtemps quand elle eut le loisir de contacter son frère.

Allongée sur son lit, il lui vint à l’idée que Fiora l’avait peut-être fatiguée pour l’empêcher d’enquêter sur les étrangers. Elle sourit intérieurement, tout en détendant ses muscles un par un, lentement, détendant son esprit en même temps. Si Fiora croyait qu’une journée dans les relais suffisait à épuiser Léonie – c’est qu’elle sous-estimait sérieusement son élève.

Elle ferma les yeux, et projeta sa pensée vers l’esprit si familier qu’il lui semblait un reflet imparfait du sien.

Lorill…

Elle reçut une réponse immédiate. Comme si Lorill se trouvait dans une chambre voisine. C’est toi, Léonie ? Tout va bien à la Tour ?

Bien sûr ; dit-elle, donnant à sa pensée une coloration amusée. Pourquoi ?

Elle lui ouvrit son esprit, s’abandonnant à ce contact familier, et se sentit comme submergée par un immense éclat de rire. Une assez grande part de sa conversation avec Fiora subsistait dans ses pensées superficielles pour qu’il comprenne qu’une fois de plus, elle n’en faisait qu’à sa tête malgré l’opposition officielle.

Tu as encore fait des tiennes, sœurette ? Je croyais que quand tu serais à la Tour…

Elle lui répondit d’un éclat de rire. Tu croyais peut-être qu’on me briserait, pour m’habituer au harnais comme un cheval ou aux chaînes comme une mariée séchéenne ? Pas du tout, et ce n’est pas faute d’essayer. Certains croient qu’une seule réprimande m’a transformée en vierge docile ou en enfant obéissante. Mais j’ai un peu appris à être moins rebelle – du moins extérieurement.

Lorill faillit perdre le contact tant il riait. Toi docile, Léonie ? Comme ils te connaissent mal. Toute ta vie, tu n’as fait que ce que tu voulais, en t’arrangeant souvent pour que le blâme retombe sur moi – et la punition.

Il poursuivit, sa voix mentale pleine d’ironie : Maintenant, tu ne peux plus me faire porter le chapeau, tu es trop loin. Quoi que tu veuilles faire, tu dois le faire toi-même – comme la fois où…

Non, écoute.

Elle interrompit fermement le récit de leurs farces enfantines appartenant à leur passé commun.

Tu es au courant ? il y a des étrangers à Aldaran, et je crois que le Conseil devrait être prévenu. Ce sont des gens très bizarres. J’ai – un peu – touché leurs esprits – et ils ne viennent d’aucune contrée ou Domaine connu. Ils parlent une langue que je ne connais pas, et le peu qu’Aldaran nous a dit, c’est qu’ils ne parlent ni le casta ni le cahuenga. Je crois que notre Père devrait enquêter par lui-même. Aldaran ne devrait pas avoir toute licence de leur extirper leurs secrets sans que le Conseil ait son mot à dire.

Lorill reprit immédiatement son sérieux. Léonie, tu sais que Père ne peut pas aller à Aldaran ; il y a trop de sang entre les Hastur et les Aldaran. S’il devait seulement condescendre à envoyer un messager…

Ses pensées se colorèrent d’impatience, car elle avait eu tout le temps de réfléchir à ce qu’on devait faire pendant qu’elle attendait les transmissions des relais. Je sais bien qu’il ne peut pas y aller, répliqua-t-elle, mais il pourrait t’envoyer à sa place, Lorill – tu n’es encore ni assez âgé ni assez puissant pour représenter un danger pour le Seigneur Aldaran, et tu es les yeux et les oreilles de Père. N’est-ce pas le devoir juré d’un Hastur de savoir ce qui se passe dans les Domaines ? Kermiac d’Aldaran ne devrait-il pas savoir qu’il y a au moins un haut seigneur Comyn qui surveille ses faits et gestes ? Ces étrangers…

S’il avait été près d’elle, elle savait qu’il aurait levé les bras au ciel. Oh, je comprends ! Il faut que j’aille là-bas pour satisfaire ta curiosité. Eh bien, je n’irai pas. J’ai trop longtemps endossé le blâme de tes sottises et accepté de faire ce que tu désirais. Maintenant, je suis Héritier d’Hastur ; je n’assumerai pas plus longtemps la responsabilité de tes lubies ; il faut que ça cesse, Léonie.

Elle fronça les sourcils ; ce n’est pas du tout la réaction qu’elle attendait. Lorill, répondit-elle d’un ton conciliant, tu es un homme, et, comme tu l’as dit toi-même, tu es Héritier d’Hastur. Le Conseil t’écoutera, alors qu’il me congédierait. Ce sont des inconnus, amenés ici pour des raisons inconnues. Ils pourraient être dangereux – ils pourraient se chercher un allié. Tu ne crois pas qu’il faudrait savoir ce qu’ils font à Aldaran ?

Lorill ne se laissa pas impressionner. Non, je ne le crois pas. Et je suis toujours méfiant quand tu prends ce ton avec moi. Je ne vois pas comment une poignée d’étrangers pourraient représenter un danger pour qui que ce soit.

Au bout d’une demi-heure de cajoleries, tout ce qu’elle put tirer de lui fut la promesse récalcitrante de demander à leur père qu’il l’autorise à aller à Aldaran – et il n’est pas du tout sûr qu’il puisse se passer de moi, la prévint Lorill – pour poser au Seigneur Kermiac quelques questions discrètes sur ses hôtes. Qu’il tâcherait peut-être de les rencontrer lui-même, pour les avertir qu’il existait d’autres Domaines qu’Aldaran, avec leurs propres problèmes. Si même il pouvait rencontrer ces étrangers, il pourrait peut-être les convaincre que Kermiac d’Aldaran n’était pas la seule puissance avec laquelle ils devaient compter.

Et il est probable qu’ils me diront de m’occuper de mes affaires. Bien que je sois un Hastur ; et peut-être parce que je le suis, je ne vois pas très bien le Seigneur Aldaran rendre compte de ses actes à un homme des Plaines, et encore moins à un Hastur. Même à un Hastur voyageant pour des raisons personnelles, et non en envoyé du Conseil…

S’excusant de sa fatigue, il rompit le contact sur un adieu rapide. Et Léonie dut s’en contenter.

Redécouverte
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